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Ce chapelier crée d’incroyables chapeaux

Pierre est chapelier… mais pas fou ! Il fabrique des chapeaux sur-mesure dans son atelier. Son objectif est de créer un chapeau unique que les clients garderont toute leur vie, voire qu’ils pourront même transmettre. Pour les faire, ils discutent ensemble des inspirations, de la silhouette souhaitée.

 

Le chapelier a tout appris seul, en autodidacte. Son rêve est de voir plus de gens dans la rue avec des chapeaux, et surtout, de bonne qualité. Et pour reconnaître un chapeau de bonne qualité, Pierre confie quelques astuces. Vous devez pouvoir : le plier, le rouler, le tordre dans tous sens sans que celui-ci s’abîme.

Créer un chapeau, un processus en plusieurs étapes

Pierre réalise chaque étape de la confection du chapeau seul. Pour créer un chapeau, il faut : une pièce en feutre, de la vapeur pour étirer les fibres, un bloc pour prendre la forme, une ponceuse pour lui donner une texture similaire au daim, un mélange spécial d’alcool pour enflammer les résidus de ponce et resserrer les fibres, un Rounding Jack pour couper les bords du chapeau. Le Rounding Jack est un outil traditionnel américain qui n’a pas évolué en 200 ans de chapellerie.

 

Pierre travaille les chapeaux en profondeur, parfois même en allant jusqu’à leur donner un style abîmé grâce à des patines pour raconter une histoire. La patine ajoute une protection supplémentaire au chapeau. 

Chapelier, un métier digne d’un western

Pierre utilise une technique inspirée de celle des chapeliers américains. Les États-Unis sont le dernier endroit où il y a encore des chapeliers car il y a encore des cow-boys. D’ailleurs, ce qui coûte le plus cher dans la tenue d’un cow-boys ce sont ses bottes et son chapeau.

 

Toutes les pièces réalisées par Pierre sont uniques. Mais sa forme fétiche reste le Fédora. C’est le chapeau d’Indiana Jones.

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